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Kalmankantaja (Kaski-2019)

  • Photo du rédacteur: Succubus
    Succubus
  • 5 juil. 2019
  • 2 min de lecture

C’est avec un plaisir non dissimulé, que je vais vous parler dans cette chronique du groupe finlandais “ Kalmankantaja”. Vous ne le savez probablement pas, mais c’est l’un des groupes de black metal les plus productifs ces dernières années. Depuis 2011, les musiciens ont sorti pas moins de 12 albums studios. Et la variété des thèmes abordés se diversifie chaque année : Du depressive black metal de “​Kuolonsäkeet​” jusqu’à “​Musta Lampi”, puis en passant par le black metal atmosphérique jusqu’à “Waldeinsamket” dont les futures musiques seront désormais empreintes d’une marque paganisante. Mais ne tardons pas plus, et découvrons ensemble leur dernière sortie “Kaski”.


Je vous parlais au début d’une empreinte musicale forte de black pagan , et “Valoton “ illustre bien mon idée. On se trouve devant une mélodie de fond entraînante, comme je pourrai tout aussi bien l’entendre dans les trois derniers albums de Cruachan par exemple. Malgré un chant assez classique et une batterie discrète, ce titre n’en reste pas moins varié et accompagné de mélodies atmosphériques agréables.


Et là, la maladie du black mélodique 2010’s ne sait pas attendre. Je dis “maladie” mais en vrai, j’aime beaucoup ce sous - genre du black . Les chansons suivantes mettent en scène les riffs des 2 guitares qui se fusionnent, accompagnées d’une voix spectrale se mariant bien dans l’ensemble. Parfois, on peut entendre des inspirations plus anciennes avec les blast du bm 90’s par exemple. Plus tard, les cordes de guitares vont se grincer à la manière de vieux violons, sur des teintes d’espoir montant.


Je vais maintenant faire le focus sur des éléments réellement intéressants de l’album. “Tulen kammio” a des strates mélodiques qui représentent un thème bien précis : comme la mélancolie ou bien le calme de la nature par exemple. Le titre éponyme , quant à lui , laisse place à un chant spectral distordant, hurlant comme un loup. On se perd dans différents états d’âmes de personnes évoquées, dorénavant oubliées. “Jumalaton” laisse place à un voyage spirituel qui mélange les émotions des précédentes chansons. Sonnant presque comme le premier album de Uada par moments.

Je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas l’album de l’année en black-metal. Et aimant beaucoup Kalmankantaja , je vais rester quand même objectif. J’ai l’impression que Kalmankantaja a voulu surfer sur la hype de beaucoup de groupes de la même trempe. Vous pourriez être peut-etre lassés de certaines mélodies déjà -vu, les effluves de l’âme du groupe demeurent cependant.

14,5/20

 
 
 

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