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Interview In Other Climes -FDAB 2019

  • Photo du rédacteur: Succubus
    Succubus
  • 23 sept. 2019
  • 6 min de lecture





P : Bonjour je suis Pierre de French Metal et j’accueille aujourd’hui le groupe In other Climes.

L : Lionel, batterie.

B : Bobby

M : Micha, chanteur.

P : Auparavant du metalcore à vos débuts. On peut dire que votre style musical sonne plus hardore aujourd’hui .

L: Le style change un peu à chaque album, on va dire. Effectivement, le premier album fait plus metalcore, même si j’en écoutais pas trop trop. Ensuite ça se dirige vers le thrash hardcore puis punk hardcore

*Cyril arrivant un peu tard*

C : JW, guitare

*rires*

P : Pourquoi vous avez changé de chanteur au début du groupe ?

L : Parce qu’il fallait que ça change. Je pense que les visions divergeaient un peu, comme ce qui se passe dans la plupart des groupes. On arrivait à la fin d’un cycle, tout simplement.

P : Je crois que le message principal du groupe c’est ?

L : Live, Love, Learn Lead, Leave.

P : Peux tu nous en dire un peu plus ?

Tout le groupe: Les L5, c’est juste un clin d’oeil au groupe L5.

*rires*

L: Non je rigole, on va pas faire la même qu’au Sylak.

M : Plus précisément qu’est ce que tu veux dire ?

P : Quels sont les sentiments et le message que vous voulez apporter à votre public ?

M :La fête. J’essaie pas non plus de véhiculer un message. Quand j’écris, il y’a des choses qui me tiennent à coeur, et il y’a des personnes qui sentent la même chose. Après il y’a des gens qui aiment bien faire la fête, tout simplement.

C : Moi je déteste ça.

Reste du groupe : Menteur!

M : C’est en gros: Carpe diem.

P : Dans l’album Leftover, la pochette veut dire “ Ecoute l’album, te prends pas la tête, et pose ton cerveau dans tes toilettes” ?

L: A la base, on n’avait pas choisi cette cover là. Il y avait 3 propositions.

M : L’une d’entre elles, c’étaient des mecs devant un bûcher.

L : On rigolait, mais on se disait que c’était la pochette finale qu’il fallait mettre, quoiqu’il arrive. Au milieu de pas mal d’autres CD, ca saute direct aux yeux.

M : C’est dans la continuité de l’album précédent. Avant tu faisais bien la fête, là tu es soûl au point de vomir ton cerveau dans les chiottes.




P: Après vous vous êtes focalisés sur un album de reprises, si je ne m’abuse ? C’est des groupes que vous écoutez le plus ?

L: Oui c’est ce qu’on écoute. C’est une sorte d’hommage et on avait envie de s’éclater. On avait aussi du temps à perdre.

P: Party Animal Advisory est aussi une sorte d’hommage, si je ne me trompe pas ?

L : Par rapport à la pochette, en effet. C’est sorti il y’a un moment, un moment où on a eu une mauvaise nouvelle. Il y’a beaucoup de bleux sur la pochette par rapport à cela. Sinon les morceaux sont globalement rock’n roll.

M : Après on avait pas composé cet album au départ à cause de cet évènement. On revenait de Cuba, et on avait envie de faire du rock.

P: Pourquoi des rats ? Ca dénature beaucoup des précédents visuels, et ca ressemble à du thrash.

M: C’est la copine d’un pote qui a dessiné en fait. On peut pas trop t’en dire plus.

P: Et aujourd’hui vous avez sorti “Ruthless”. Ce qui pour les non anglophones veut dire ?

M : Sans pitié.

L : Impitoyable.

P : Chaque titre n’est un seul mot, il y’a un truc derrière ?

M : C’est pour être dans la continuité du précédent album.

P : J’ai l’impression qu’en les lisant, ça ferait presque comme une phrase ?

Le groupe : Ah non ça n’a pas été pensé comme ça. *rires*

M : On l’a pas vraiment fait exprès. En parlant des textes, ils sont aussi agressifs que la musique.

L: On voulait faire un truc rentre-dedans et sans concessions. Si t’as fait gaffe, il y’a pas pas beaucoup de refrains ni de couplets.

P : Pour parler d’autre chose que les albums , je pense que vous êtes l’un des rares groupes hardcore français à s’être propulsés à l’étranger ?

M : Il y’en a pas beaucoup, en effet.

P: Comment s’est fait ce succès ?

L: Au début, on avait tourné en France. Car l’étranger c’est compliqué et ça coûte cher. Vu qu’on est à Nice, on se trouve un peu aux portes de l’Europe. Pourquoi pas essayer ? La première fois c’était pas super concluant, puis on est retourné plusieurs fois. On est beaucoup allés en Europe de l’est, puis quand on est revenus en France, notre public de départ était toujours là. Mais on voulait encore voyager dans le monde, on a fait les Etats-Unis en 2008 et le Japon etc..

M : A la base notre style musical a été choisi pour ces envies de voyage justement. Car il n’y a pas d’a priori, on n’a pas besoin d’être originaux etc. C’était très simple de sortir des albums, de ne pas être jugé et de voyager un peu partout.

P : Est ce que ces voyages vous ont influencé d’une quelconque manière ?

L : Oui carrément, ça ouvre l’esprit.

P : Comptez vous faire une collaboration avec des groupes comme Alea Jacta est ou l’Esprit du Clan ?

M : Peut être.

L : Cela se fera naturellement, après.

P : Pourquoi le groupe s’appelle comme ceci ?

L : C’est une autre manière de voir les choses. On est vers d’autres cieux et climats. On fait du hardcore mais on n’est pas vegan. Le nom du groupe au départ avait peu de significations, mais cela prend tout son sens au fur et à mesure du temps.

P : C’est quoi vos meilleures anecdotes de voyage ?

Le groupe : Oh aie aie aie…

C : On va pas raconter la même que la dernière fois.

M : Une des meilleures c’est au Japon, pour moi. C’était la grosse raclée.

L : J’ai vomi du 3eme au Japon, c’était rigolo.

M : Ce voyage n’était absolument pas prévu, et 2 mois avant on reçoit un message : “Les gars vous pouvez tourner au Japon, en septembre ? “. C’est un pays qui défonce et les gens sont cool.

L : Puis on est allés à Cuba.

P: Et qu’est ce qui s’est passé à Cuba ?

L : On s’est fait défoncer le portefeuilles.

P : Vous vous les êtes fait voler ?

M : Les touristes sont pas les bienvenues, c’est très cher là bas. On a bu beaucoup de mojito et fait beaucoup de piscine.

P : C’est comment les publics à l’étranger ? Et c’est quoi le meilleur public que vous ayez eu ?

L: On a eu la Pologne à l’époque. C’est pas eux qui te regardent, mais c’est nous qui regardons le public. Les gens te prennent sur scène, ils chantent à ta place. C’est vraiment la guerre.

M : On a fait la Roumanie aussi. C’était bien la Roumanie… surtout les habitants

*rires*

P : La Russie aussi ?

C : On a vu une affiche de Depardieu. Mais c’était en Ukraine.

M: T’as une pub pour la banque avec Depardieu. En France t’as l’écureuil eux ils ont Gerard.

*bruits en langue ukrainienne indescriptibles*

P: La scène hardcore US vu que c’est assez réputé , c’est comment ?

M : Ce sont des gros cons. Ils sont pas ouverts, ils s’en battent les couilles des européens et du reste du monde. Donc je les emmerde.

P : Donc pas très accueillant.

L: Les Etats-Unis c’est une longue histoire. Quand on était allés là bas, on a payé un booker qui n’avait jamais fait la tournée.Au final on s’est retrouvé avec un groupe , qui nous a kiffé et fait jouer toute la semaine. C’était un film et ça s’est fini en happy end. Tout le monde était dans les bras de chacun. Ce n’est pas la tournée la plus grandiose mais on a appris énormément.

P : Pour finir, avez vous prévu de faire des festivals français ? (Motocultor, hellfest)

L : On aimerait bien, mais on est mieux accueilli hors France

P : Des dates de prévues ?

L : Cannes le 13 décembre.

P : Un mot de la fin ?

Le groupe ( dans le désordre) : D’accord. Portugais. Merci à vous et à toi pour l’interview. Jupe. Et Mercé !

 
 
 

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