top of page
Rechercher

Cruachan - Nine years of Blood

  • Photo du rédacteur: Succubus
    Succubus
  • 8 oct. 2018
  • 4 min de lecture

L’album Nine years of blood war de Cruachan est le 3 eme d’une trilogie dont les précédents albums sont : « Blood on the black robe « « et « Blood for the blood god « . Alors que les premiers albums de la discographie du groupe se veulent plus joyeux et inscrits dans le thème du fantastique, les 3 derniers albums se veulent plus sérieux , et nous racontent une partie de l’histoire de la guerre d’Irlande des anciens barbares irlandais contre les anglais et les espagnols chrétiens, à travers du Black Metal. Alors que le premier album de cette trilogie est très mélancolique, le second opus se veut plus mystique et le troisième se veut tout aussi grave que les précédents tout en apportant quelques notes de folk plus gaies.


Après 3 ans d'absence, le groupe reprend un titre de leur premier album "Tuatha na Gael", "I am Tuan". Paradoxalement à la première version de la track : le groupe reprend les mêmes mélodies mais en remplaçant les instruments plus traditionnels par une guitare électrique et une batterie plus présentes. Le héros Tuan est donc de retour plus enragé pour débuter ces neuf années de guerre. J’aime beaucoup cette première entrée en matière, cela me rappelle la nostalgie des premiers albums mais c’est beaucoup plus moderne.

"Hugh O’Neill - Earl of Tyrone " prend part à la bataille en entonnant une voix black et des riffs saccadés qui peuvent nous laisser penser aux épées s'abattant sur les boucliers ennemis. Le calme vient ensuite avec la présence de la flûte qui sera brève , des guerriers clament le nom du héros éponyme qui leur répond avec un growl aussi efficace qu'au début.


Les tambours de guerre se font entendre dans "Blood and Victory", le son d'une voix claire commence à se faire entendre, symbolisant la probable victoire de cette bataille prenant part à la voix du premier chanteur qui continue à faire éparpiller les dernières gouttes de sang de ses ennemis. Une mélodie qui mélange très bien le coté folklorique habituel de Cruachan avec la gravité de cette guerre.

"Queen of war " montre à travers les paroles des paiens irlandais, une certaine lassitude des précédentes batailles, avec un air prédominant mélangeant violon et guitare électrique qui restera au fil de la chanson, le premier chanteur appelle la "Queen of war " qui leur donnera du soutien et des riffs plus énergiques . Vers la fin du morceau, les mélodies me font penser aux premiers albums de leurs camarades " Ensiferum". La meilleure track de l’album , la plus dynamique , et qui nous fait revivre le coté mystique de « Blood for the Blood god »


Vient ensuite "The Battle of the Yellow Ford " qui nous laisse entendre les bruits des chevaux et des soldats quelques secondes pour laisser place à un violon dynamique et le choeur du restant du groupe, cet air continuera à se mêler aux tambours de guerre qui font penser aux même tambours qu'utilisaient les sudistes contre les nordistes lors de la guerre du 19 ème siècle en amérique ( bel anachronisme n'est ce pas ? ). Une voix claire reprend le

pas avec les voix des autres guerriers, et un violon toujours aussi enivrant. La fin de cette bataille reprend les mêmes riffs saccadés et ce growl des premiers combats. La chanson que j’aime le moins dans cet album, elle ne se démarque pas assez des autres.


Un air plus mélancolique « Cath na Brioscai « composé de violon et de la voix du premier chanteur nous font penser à l'ambiance qui régnait dans l'album "Blood on the black robe", les airs qu'on retrouve dans les autres conflits vient ensuite. Ce même instrument reprend avec des airs plus traditionnels qu'on peut entendre dans les vielles chansons irlandaises, cet air continuera avec la présence de la guitare électrique avec ces riffs toujours aussi rythmés. La bataille semblait perdue mais une lueur d'espoir revient.

La voix de l’armée reprend quelques instants pour nous évoquer "The Harp, the Lion, the Dragon and the Sword" bannières toutes réunies au sein de l'armée d'Angleterre, qui sera le principal refrain de la chanson. Le chanteur principal nous décrit cette armée et leur attaque sur la rébellion irlandaise du sud qui se prépare. Des airs plus joyeux toujours mêlés de violon nous décrivent le nombre de morts qu'aura fait l'armée du héros Fitzthomas et son courage. Malgré ce carnage, les riffs des guitares se veulent plus vifs et graves pour nous rappeler la capture de cet héros , et les voix des membres restants le suivra : remplies de tristesse. Cependant un certain honneur demeure.

Une harpe en fond, des pintes qui s'entrechoquent , des rires de braves irlandais. "An Ale Before Battle" ? "Nine years of Blood" une musique sûrement jouée par un troubadour pour décrire ces 9 années de guerre d'Irlande, avec un aspect beaucoup plus médiéval que folklorique. Une petite pause de musiques plus folkloriques, pour nous reposer de cette atmosphère black que je pourrai trouver trop répétitive par moments.

La guerre peut reprendre. La voix black se veut moins torturée que lors des précédentes chansons, un signe de victoire ? "The Siege of Kinsale" commence. Le violon et la batterie nous accompagnent durant ce combat qui se veut aussi acharné que "The Battle of the Yellow Ford " .Le violon et les tambours de guerre se font plus brefs , la bataille va se finir . Le chanteur principal est plus enjoué qu'au début, le siège semble s'être bien passé.

Les mélodies traditionnelles irlandaises reprennent avec "Flight of the Earls" , un air de fête débute, on peut entendre les pas de danse avec un chant plus clair. L'omniprésence de ces airs nous montre que la guerre est presque finie, presque car le growl black continue, les irlandais vont bientôt reprendre leur terres.

Le chant black disparaît pour laisser place à un air plus enjoué mêlé aux voix des guerriers restants. Sur leur bateau, un air de vielles chansons de marins se fait entendre, ces 9 ans de conflit se clôturent avec "Back Home in Derry ". Une chanson que je trouve originale comparé à ce qu’on pourrait entendre d’habitude du groupe.

Un album qui pour moi se veut plus cohérent que les derniers albums des autres groupes du pagan metal comme Ensiferum ou Equilibrium. Cette harmonie entre le coté black sanglant de cette guerre et les airs plus folkloriques et dansants dans certaines chansons nous font vivre un voyage unique hors du temps dans cet épisode important de l’histoire d’Irlande. Cela me donne encore plus envie de creuser un peu plus ce passé.





 
 
 

Comments


Post: Blog2_Post

0626095166

©2018 by Succubus chronicus. Proudly created with Wix.com

bottom of page